Habitat participatif, mieux vivre ensemble

Habitat participatif, mieux vivre ensemble

08/07/2021 Non Par Nicolas

Entre démarche citoyenne et volonté de réduire le coût d’un achat immobilier, l’habitat participatif apparaît comme une solution idéale. La surface est donc partagée entre les habitants. Au-delà des économies possibles, ce nouveau mode de vie est en pleine émergence. 

Concevoir et habiter ensemble

Ce nouveau mode de vie consiste à créer du lien social. En effet, le bien acheté en commun profite à tous. Divisé en espaces communs et espaces privatifs, il donne une nouvelle place à la collectivité. 

Promouvoir un habitat écologique

La première motivation pour choisir l’habitat participatif est bien entendu de réduire son impact sur l’environnement. Plus qu’un habitat, les personnes qui optent pour ce mode de vie souhaitent profiter de jardins partagés, de potagers et d’aires de jeux pour enfants. La nature est au cœur de ces projets pour réconcilier l’Homme avec son environnement.

Ce mode de vie s’accompagne également de comportements plus écologiques. Le tri sélectif, les bacs à compost et la réintégration de la faune et la flore répondent aux attentes de nombreux habitants. Les projets de ce type sortent donc logiquement de terre. 

Réduire les coûts de construction

Étant donné que l’achat est réalisé directement par une société, les surcoûts liés au promoteur immobilier disparaissent. En moyenne, l’habitat participatif permet de faire des économies de l’ordre de 15 à 20 % par rapport à un achat classique par une seule personne. 

Alors que le budget pour s’offrir une maison individuelle devient difficile à réunir, ce type de construction représente une alternative intéressante. À mi-chemin entre la résidence et la maison familiale, elle réapprend aux individus le “vivre ensemble” qui fait défaut à une société devenue individualiste.

Vivre ensemble grâce aux associations de voisins

Pour se lancer dans l’habitat participatif, les résidents doivent devenir des associés. La société correspondante propose des parts sociales. Chacun peut en acheter afin de participer à ce projet. En contrepartie, elle gère l’entretien de l’immeuble et se charge des affaires courantes. 


Les habitants peuvent également créer une société coopérative. L’emprunt est contracté par cette société. Ensuite, les associés coopérateurs reversent une redevance afin de rembourser ce prêt. 

La qualité de vie comme principal critère

Si la part des habitats participatifs est encore faible en France, les experts immobiliers assistent à une véritable évolution en Europe. En effet, en Suisse, 5 % du parc de logements est désormais dédié à ce mode de vie. La ville de Tübingen en Allemagne démontre ce que pourrait être le futur avec 80 % de logements construits en habitats participatifs.

Les matériaux de construction revêtent une importance capitale. Ces Français sont en effet convaincus que l’habitat doit minimiser au maximum son impact sur l’environnement. Entre résidence urbaine et nature, cette nouvelle offre pourrait donc se développer à l’avenir. 

Pour le secteur immobilier, l’habitat participatif pourrait correspondre à de nouveaux acheteurs. Du côté des professionnels, pouvoir proposer des biens qui correspondent à ses valeurs sera gratifiant. Les associations et collectivités locales souhaitent favoriser cette nouvelle tendance. Appels à projets et nouvelles constructions se développent donc, de Paris à Toulouse ou à Montpellier.